Un peu d'histoire

Un peu d'histoire
Issu d’une longue lignée de vignerons en Beaujolais. J’ai toujours vu mon Grand Père et mon Père travailler la vigne et vinifier notre unique cépage du Beaujolais; le Gamay, dans le cuvage familial au Domaine le Boitier.
1881

La maison en pierres dorées

Alors que le phylloxera s’abat sur le vignoble français, le jeune Joannes mon arrière, arrière-grand-père inaugure avec ses parents, propriétaires vigneron, la toute nouvelle maison en pierres dorées sortie de terre au milieu du petit hameau de Boitier à Theizé dans le département du Rhône. 

Premier signe du destin, je m’y installerai 124 ans plus tard. Deuxième signe du destin, en plus d’être propriétaire de vignes, il sera marchand de « vins et alcools » et son petit commerce traversera tant bien que mal la crise viticole.
1914

Vendanges 1914

Les vendanges 14 seront bonnes, l’été a été très chaud. Les vignes ont fait leur réapparition dans le paysage. Le sauveur, Victor Pulliat, ampélographe de Chiroubles a trouvé le remède miracle qui immunisera le vignoble du terrible puceron envahisseur, le greffage sur des plans américains.

Mais si la vigne est guérie, un autre malheur s’abat sur la France et Albert le fils de Joannes, mon arrière-grand-père sera bientôt mobilisé. Quand il reviendra épuisé par cinq années de guerre, il reprendra le commerce du vin et exploitera les quelques hectares de gamay replantés au début du siècle.
1945

L'après guerre

Après la deuxième guerre mondiale, c’est mon grand-père Xavier qui va, à force de travail, redonner fière allure à la petite exploitation familiale. Il est vigneron, mais aussi cultivateur en plantant arbres fruitiers et légumes au jardin.

Il va durant les longues soirées d’hiver, greffer les plants de gamay qui serviront à agrandir le domaine en plantant de nouvelles vignes sur ce sol argilo-calcaire si typique de cette région d’appellation Beaujolais.

Les travaux agricoles se passent en famille et le vin se vend mal. Mais mon grand-père ira toujours de l’avant et sera riche de ses rencontres et engagements dans le syndicalisme agricole.
1969

Fin des 30 glorieuses

Je viens au monde alors que mon père, Albert, amorce le « changement de culture » dans tous les sens du terme.

A la fin des 30 glorieuses, le travail de la vigne est passé de la pioche et du cheval au tracteur enjambeur. Pour les vendanges, à partir de 1967 les étudiants parisiens ont pris la place des membres de la famille. Pendant quelques semaines ils vont, par leurs idées nouvelles, nous ouvrir à un autre monde, tout en faisant leur retour à la terre !

Bel échange, et encore, signe du destin qui me verra 20 ans plus tard sillonner le globe à la recherche du plus vaste, pour revenir ensuite à mes racines sur la terre de mes ancêtres.
Jusqu’en 2003

Partage et amitié

Tous les ans jusqu’en 2003, date de la retraite de mon Père, je venais lui prêter main forte durant les vendanges et les vinifications dans le cuvage familial. Temps fort du vigneron avec la mission de réussir le meilleur vin, c’était aussi l’occasion de retrouver les amis qui venaient des 4 coins du monde pour ce moment intense de travail mais aussi de partage et d’amitié.
2005

Retour à la maison

2005 signe mon retour à la maison. Mais avant de m’y installer et de fonder ce qui deviendra la « Maison Coquard », négoce artisanal de vins du Beaujolais, mes voyages vont être le terreau de mes inspirations.

Mais c’est de cette terre, de ce petit pays, de cette maison et de ces gens qui m’ont vu grandir que je vais faire découvrir et connaître l’âme et le goût des vins de ma région.

Lancement d’une collection de vins du Beaujolais sur le thème de la Maison en collaboration avec plusieurs artistes.
2006

Collection Clochemerle

Signature d’un accord de distribution exclusive de CLOCHEMERLE avec la famille Chevallier, un superbe signe de confiance dans notre travail de valorisation des vins de notre région.
2013

Vins en kegs

Tout en perpétuant la tradition familiale du Beaujolais, je lance une offre singulière et originale de vins en kegs de 20 et 30 litres (Coquard On Tap) pour le service au verre en restauration.
2015

Collection 69

Lancement du Beaujolais « 69 », une façon moderne, originale et innovante de vendre du Beaujolais en évoquant mon année de naissance et le département du vignoble du Beaujolais.
2017

L’Artiste Peintre CHAP

Rencontre avec l’artiste CHAP (Christophe Heymann Artiste Peintre) qui réalisera une peinture originale, un portrait un brin « tape à l’œil » qui marquera le lancement d’une nouvelle gamme artistique : Collection Coqu'Art. Il réalisera ensuite d'autres tableaux telles que la Maison familale en Pierres Dorées.
2019

Lancement de la gamme « In Spire »

Lancement de la gamme « In Spire », une collection intrigante, « In Spirante » liée à la vie de la Maison : Collection In.Spire.
2022

COQUARD ICO!! Lancement du COQ BEAUJOLAIS

Avec mon nom de famille ausi évocateur, je suis fier de vous présenter ce magnifique COQ (uard) qui pose fièrement devant le vignoble du Beaujolais. Le COQ BEAUJOLAIS est destiné à être un Beaujolais unique et de grande classe, un vin bien ancré dans notre époque actuelle, un vin adapté à la consommation moderne.
Christophe COQuard
Aujourd’hui

Traditions familiales perpétuées

Toutes ces années ont été ponctuées de nombreuses rencontres et dégustations, de découvertes et autres créations. Aujourd’hui, je perpétue les traditions familiales en proposant des vins du Beaujolais et du Mâconnais de grande qualité qui allient subtilement la tradition et la modernité. La Maison COQUARD est une maison créative en Beaujolais qui ne cesse de se renouveler et se réinventer.

La Maison Coquard s’inscrit dans le renouveau du vignoble et jouit ainsi d’une bonne image et réputation. Les vins sont régulièrement primés, distingués, reconnus et appréciés des amateurs de vins. Natif et amoureux du Beaujolais, je crois toujours d’avantage dans l’avenir du vignoble Beaujolais et je le prouve tous les jours en vous offrant des vins uniques et remarquables !